International and national networks

L’Ifsttar travaille en réseau afin de bénéficier des complémentarités scientifiques sur différentes thématiques de recherche.

Les collaborations internationales

Elles se développent et se renforcent au fil du temps. Elles se déclinent aujourd’hui grâce à des partenariats bilatéraux avec des organismes (instituts de recherche, universités, ministères, opérateurs privés comme la Banque mondiale sur la pollution de l’air) de 18 pays. Les actions qui en découlent prennent différentes formes qui nourrissent la recherche et sa valorisation. Elles ont notamment permis l’accueil en 2017 de 32 chercheurs étrangers.

En 2017 c’est avec le Japon que les activités ont été les plus fournies et diversifiées grâce à de nombreux partenariats, notamment avec le PWRI (Public Works Research Institute), le PARI (Port and Airport Research Institute), les universités de Tokyo, de Kyoto et de Kwansei Gakuin. Un accord cadre de quatre ans a été signé avec le RTRI (Railway Technical Research Institute) donnant un cadre aux mobilités de chercheurs et facilitant la co-publication de travaux réalisés en collaboration.

Plusieurs manifestations scientifiques se sont déroulées, notamment le séminaire scientifique ConCrack (département MAST)  à Tokyo du 24 au 26 avril 2017 à l'occasion de la parution en anglais de la version révisée des recommandations du Japan Concrete Institute (JCI), le séminaire scientifique France - Japon sur la psychologie (sociale, cognitive, ergonomique) appliquée aux transports (pilotage COSYS) et une semaine d’échanges sur la réduction des catastrophes naturelles du 2 au 6 octobre 2017 organisée par l’ambassade de France à Tokyo.

À l’échelle européenne, les équipes de l’Ifsttar ont répondu aux appels à projet H2020 avec un excellent taux de réussite de 22%. Grâce à ces projets, l’Institut diversifie ses partenaires et continue à ancrer ses activités sur les piliers « excellence scientifique » et « réponse aux défis sociétaux » du programme cadre. Une douzaine de contributions d’influence pour le prochain programme cadre européen ont ainsi été co-rédigées par les chercheurs impliqués à différents niveaux des groupes de travail, d’experts et au niveau institutionnel.

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Le président de RTRI et la directrice générale de l'Ifsttar ont signé le 24 octobre 2017 un accord cadre de 4 ans.

Les collaborations nationales

L’Ifsttar déploie des partenariats scientifiques sous différentes formes afin de mobiliser les compétences rares et d’anticiper les besoins de demain. Ces partenariats ne prennent pas nécessairement la forme d’unités mixtes ou d’équipes communes. Ils peuvent également s’établir par convention ou accord-cadre, permettant de garder les contacts entre équipes de recherche à intérêt scientifique partagé. Dans cet esprit, l’accord-cadre avec Météo France a été renouvelé fin 2017 et des réunions régulières sont tenues pour ceux concernant, entre autres, le Cerema, le BRGM ou l’Ineris.

Dans un cadre plus institutionnel, l’Ifsttar joue un rôle moteur au sein de l’Alliance Allenvi de recherche pour l’environnement, en particulier sur l’environnement urbain et la mobilité, et s’implique durablement pour participer à la construction de politiques scientifiques de site autour de chacune de ses implantations. L’année 2017 a été marquée par la sélection du projet d’I-Site FUTURE pour le site de Marne-la-Vallée mais aussi par les projets d’I-Site Next à Nantes et les développements d’I-Site et d’Idex à Marseille, Lyon et Lille, auxquels l’Ifsttar est associé.